Cordoue a été historiquement le berceau et la destination de quelques-uns des personnages les plus éminents de la culture universelle.
Avec une simple promenade dans ses rues et sur ses places où l’on se souvient de la figure de Cordouans de la science et de la littérature de grande importance historique : Sénèque, l’évêque Osius de Cordoue, les poètes Ibn Zaydun, Ibn Hazam ou Luis de Góngora, les philosophes Averroès et Maimónides, le prestigieux médecin Al-Gafequi, le peintre Julio Romero de Torres, l’écrivain Antonio Gala…
C’est le cas depuis l’époque romaine jusqu’à nos jours, avec une importance capitale dans les domaines les plus divers – science, philosophie, médecine, art – pendant la splendeur omeyyade (Xe siècle), représentée par la bibliothèque de 400 000 volumes réunie par le calife Alhakem II.
Cordoue dispose d’équipements culturels de pointe pour couvrir son vaste programme annuel de musique, de théâtre, de danse, d’expositions et de poésie, qui comprend des événements très attendus comme le Festival de Guitare, Cosmopoética et la Noche Blanca del Flamenco (Nuit Blanche du Flamenco).
S’il est une ville qui, de par son histoire et son prestige, doit être considérée comme la capitale culturelle du cheval en Espagne, c’est bien Cordoue. C’est en effet dans cette ville qu’ont été marqués les grands jalons du cheval dans notre pays. Tout au long des différentes périodes historiques qu’ont traversées Cordoue et sa province, le cheval a toujours été un élément fondamental de notre culture,
.
Ainsi, les chevaux de « Corduba », capitale de la Bétique romaine, étaient célèbres dans les hippodromes de Rome, tout comme les étalons des califes omeyyades dont les animaux paissaient au pied de la cité palatine de Medina Azahara, aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’humanité.